L'être qu'on ne choisit pas
L’être reste dans l’ombre des décisions, qualités éclipsées par les préférences et par un choix plus évident.
L’être vit dans la douleur de l’attente et du questionnement, permanent.
Cicatrices restent sur l’âme délaissée, c’est une existence triste, sans étincelle.
L’être n’est qu’un second choix, celui qu’on ne choisira pas, l’être est l’occupation d’un été, d’un hiver, d’un printemps ou d’un automne. Nombreux prétendent que l’être est unique, spécial, mais pas suffisamment pour y croire.
Des promesses effleurées, mais jamais retenues, comme des feuilles mortes sous un ciel morne et nu, l’être contemple ses rêves brisés, éparpillés. C’est un cycle perpétuel, sans fin, sans gloire.
L’être se perd dans les méandres du temps, cherchant des réponses dans un souffle absent.
L’être est un passant oublié, un murmure au cœur du vent.